Ici et là-bas : rencontre avec Maryam Madjidi
Maryam Madjidi est une écrivaine d’origine iranienne. Elle a publié deux romans, dont Marx et la poupée (Le Nouvel Attila, 2017) récompensé par le Prix Goncourt du premier roman, et deux romans pour la jeunesse. Dans son livre Pour que je m'aime encore, entre autobiographie et fiction, elle fait un portrait féroce de l’institution et des manquements dans les établissements des « ZEP (Zone à éducation pourrie) » mais aussi celui d’une initiation culturelle et amoureuse.
Entre sa cité de Drancy et l’au-delà du périph’, l’escalade sociale d’une jeune adolescente d’origine iranienne se fait à mains et pieds nus. Pas d’ascenseur qui lui faciliterait une échappée belle à laquelle elle aspire profondément ; elle qui avec des cheveux hirsutes et une « barre de shit » en guise de mono-sourcil se débat avec les affres de l’adolescence et le déterminisme social. Elle ne s’accepte pas telle qu’elle est et décide de s’émanciper par l’école républicaine.
Faut-il jouer le jeu de l’entre-soi pour s’aimer encore ? Réponse dans ce récit à la fois drôle et remuant sur la situation d’une jeune fille aux aspirations réalistes, et pourtant difficiles à atteindre.
Maryam Madjidi est une écrivaine d’origine iranienne. Elle enseigne aujourd'hui le français à des mineurs étrangers isolés, après l’avoir enseigné à des collégiens et lycéens de banlieue puis des beaux quartiers, des handicapés moteur et psychiques, des étudiants chinois et turcs, et des détenus. Elle a publié deux romans, dont Marx et la poupée (Le Nouvel Attila, 2017) récompensé par le Prix Goncourt du premier roman, et deux romans pour la jeunesse.