Le 13 décembre 1999, le pétrolier Erika est pris dans une violente tempête au large des côtes bretonnes, et sombre au large de la pointe de Penmarc’h, plus de 20 ans après le naufrage de l'Amoco Cadiz qui avait déjà souillé le littoral breton de manière durable. Comme si les hommes n'avaient rien appris de leurs erreurs, la cargaison du super tanker Erika affrété par Total, s'échoue en Bretagne et dans les Pays de la Loire : 200 000 tonnes de pétrole brut ravagent 400 kilomètres du littoral. Vingt cinq ans après cette catastrophe, les habitants de Belle-Île-en-mer gardent en mémoire ce souvenir effrayant. À grand renfort de témoignages de ceux qui ont vécu la catastrophe, en s’appuyant sur des archives audiovisuelles et en montrant la beauté des paysages impactés, le réalisateur Herlé Jouon nous fait revivre le drame sur fond de tempête, d’oiseaux et d’hommes mazoutés, et de polémique naissante à l’orée de l’an 2000. Portée par la voix de la chanteuse Nolwenn Leroy, cette Chronique d'une marée noire ranime des sentiments de consternation et de colère devant un tel gâchis qui ne doit rien au hasard. C’est bien Total qui, pour bien conforter ses exorbitants bénéfices, a choisi ce rafiot en fin de course, à simple coque, changeant de pavillon et d’armateur comme de chemise. C’est bien la cupidité des hommes qui est à l’origine du désastre et ceux qui témoignent dans ce film sont pour la plupart désabusés voire pessimistes pour l'avenir.
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